Le quartier de Groot-IJsselmonde est un lieu de contraste où se côtoient deux idées : celles de la cité-jardin, représentée par l’habitat individuel et la vision d'une ville d'après-guerre moderne centrée sur la
démocratisation de la voiture et incarnée par de grands bâtiments mono-fonctionnels.

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Face enjeux contemporains et malgré leurs atouts respectifs, ces deux visions ne font plus sens et leur juxtaposition a produit un site «hors sol» où une grande majorité des surfaces est imperméabilisée, dont la plus grande partie est dédiée à la voiture, et où les habitants sont coupés de la nature même du sol qu'ils occupent.

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Inspirée par ce constat et du contraste entre la réalité observée et la notion de Cité-jardin, l'idée est de proposer, à travers une approche multidisciplinaire, systémique et contextualisée, un changement de
paradigme où la réappropriation du sol urbain par les habitants pourrait permettre l'émergence d'un quartier qui allie densité, espaces productifs, durabilité et plaisir d’habiter à Groot-IJsselmonde.

 

Le projet consiste à réinterroger la notion de sol en ville. Encore plus particulièrement dans le contexte Néerlandais, cela conduit indirectement à questionner l'ensemble de l'écosystème urbain (déplacements, habitat, gestion des eaux pluviales, alimentation, emploi, loisirs, gestion des déchets, biodiversité, etc.).

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Ici, le projet n’est pas abordé comme étant la recherche d’une solution « aboutie et finie », mais plutôt comme celle d’un processus, d’un scénario crédible en plusieurs étapes, actionnant différents leviers et visant à faire émerger des réponses programmatiques, urbaines, architecturales et paysagères qui fasse sens au regard de la question posée.

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