Situé dans le parc naturel régional du Pilat, à la limite entre le plateau et les coteaux donnant sur le Rhône, en lisière d’un bois avec un panorama dégagé sur Vienne et le Mont-Blanc en fond de scène, le projet consiste en la création d’une maison passive en lieu et place d’une maison préfabriquée des années 60.

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Le projet développe une architecture «sans chichis», rationnelle et qui fait la part belle aux détails. La maison s’organise sur un socle sombre en bardage de douglas brulé (technique de protection naturelle du bois) et largement vitré au Sud connectant le jardin aux pièces de vie. La partie supérieure, vêtue de douglas naturel, est plus «vivante» qui au fil du temps s'harmonisera dans des nuances de gris pour faire corps avec la végétation environnante.

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La démarche du projet est globale, elle s’attache à recourir massivement à des matériaux biosourcés et locaux pour sa mise en œuvre. Ainsi, les bois utilisés sont issus de forêt locales et ont été sciés, transformés et assemblés à moins de 1h30 du chantier. Cette approche de "bon sens" est poussée jusqu’au système de fondations constitué d’un radier sur un terre-plein de verre cellulaire qui «recycle» le vide sanitaire de l’ancienne maison tout en limitant les travaux de terrassement et facilitant l’atteinte des performances envisagées.

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Faisant échos aux arbres en présence, le projet valorise le bois sous toutes ses formes : matériaux, énergie et vivant pour la gestion du confort d’été. Ainsi, les murs sont en ossature bois, l’isolation en fibre de bois et ouate de cellulose, le plancher en bois massif rainuré-cloué, les menuiseries en bois/alu triple vitrage, les agencements et sols intérieurs sont en bois, ... 

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Le chauffage se limite à un petit poêle (3KW) qui utilise le bois directement fournit par certains arbres du site et qui est associé à une ventilation double-flux à haut rendement.

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